Assurez-vous que votre enfant passe du temps au grand air plusieurs fois par semaine pour diminuer son niveau de stress et améliorer sa concentration

Pour aider votre enfant à devenir un apprenant autonome et résilient :

Assurez-vous qu’il passe du temps au grand air plusieurs fois par semaine pour diminuer son niveau de stress et améliorer sa concentration.

Les examens de fin d’année approchent à grands pas et ils seront inévitablement une source de stress pour la plupart des élèves. Une chose très simple que vous pouvez faire pour aider votre enfant sur le plan physique, émotionnel et académique pendant cette période éprouvante est de s’assurer qu’il passe du temps à l’extérieur, entouré d’arbres et de verdure. Un récent sommaire de plusieurs études scientifiques a révélé un lien direct entre le rendement scolaire et le temps passé en plein air : l’exposition à la nature permet d’améliorer l’attention, l’autodiscipline et la forme physique, tout en réduisant le stress.
Autrement dit, pour aider votre enfant à se préparer au mieux aux examens, éloignez-le de son bureau et de son ordinateur et encouragez-le à se rendre dans un parc ou une forêt. Si vous ne pouvez pas vous échapper de la ville, envisagez une promenade dans le Bois Summit à Westmount, dans le parc du Mont-Royal, dans l’Arboretum Morgan ou dans l’un des nombreux parcs naturels situés à proximité de Montréal.
 
Pour en savoir plus, lisez cet article de la CBC ou bien celui-ci de Radio-Canada.

Encourager votre enfant à exploiter le pouvoir de la passion et de la persévérance

Pour aider votre enfant à devenir un apprenant autonome et résilient :

Encouragez-la à exploiter le pouvoir de la passion et de la persévérance.

Dans leur livre, U Thrive : How to Succeed in College (and Life), Dan Lerner et Dr Alan Schlechter expliquent les rôles que la passion et la persévérance jouent dans la réussite. Voici quelques moyens pratiques qui permettront à votre enfant — et à vous ! — d’exploiter leur pouvoir.

1) Identifiez vos intérêts et vos forces et laissez-les vous guider.

Essayez de nouvelles activités et de nouveaux passe-temps pour trouver ceux qui vous apportent de la joie et qui vous motivent à vous améliorer. Laisser vos intérêts vous guider dans vos choix académiques et professionnels vous apportera plus de satisfaction et de succès.

2) La pratique délibérée rend parfait.

L’excellence n’est pas quelque chose avec laquelle nous sommes nés ; c’est quelque chose que nous réalisons par la pratique et la persévérance. Pour réussir, votre pratique doit être délibérée : vous devez vous fixer un objectif et établir un plan pour l’atteindre. En outre, vous songeriez peut-être à trouver un mentor qui pourrait vous aider à acquérir de l’expérience pratique.

Cet été, encouragez votre enfant à essayer au moins une nouvelle activité. Qui sait : il découvrira peut-être une nouvelle passion ou un nouveau talent !

Apprendre à votre enfant l’importance de cultiver le bonheur et la positivité

Pour aider votre enfant à devenir un apprenant autonome et résilient :

Apprenez-lui à cultiver le bonheur et la positivité.

Dans leur livre, U Thrive : How to Succeed in College (and Life), Dan Lerner et Dr. Alan Schlechter fournissent de nombreux conseils, fondés dans la recherche, pour réussir à l’école, au travail et dans la vie. Ils expliquent notamment que les bonnes notes et le succès n’entrainent pas le bonheur et la positivité. En fait, c’est tout à fait le contraire : le bonheur et la positivité entrainent les bonnes notes et le succès ! Voici deux choses que votre enfant peut faire pour être plus heureux et plus positif et qui l’aideront à s’épanouir.

Nouer des liens sociaux et émotionnels

 

Combattre l’envie de s’isoler pendant les périodes de stress. Socialiser et se confier à des amis réduit le stress et l’anxiété et nous aide à nous sentir plus positifs. De plus, sortir avec des amis est beaucoup plus amusant que d’être seul !

Adopter une mentalité de croissance

 

Apprendre à être ouvert aux commentaires critiques et à accepter l’idée que tu peux changer et t’améliorer. Voir tes erreurs comme des expériences d’apprentissage et non comme des échecs. Essayer ceci : dire « merci » quand tes parents ou tes professeurs te critiquent de manière constructive : après tout, ils croient en toi et veulent t’aider !

Assurez-vous que votre enfant pratique une activité aérobique tous les jours.

Pour aider votre enfant à devenir un apprenant autonome et résilient :

Assurez-vous qu’il pratique une activité aérobique tous les jours.

Tout au long du mois de mai, je donnerai des conseils basés sur le livre U Thrive: How to Succeed in College (and Life). Il a été écrit par Dan Lerner et Alan Schlechter, qui enseignent ensemble le cours à option le plus populaire de l’Université de New York, intitulé «La science du bonheur». Ce livre est un guide amusant et complet sur la survie et le succès à l’université. Cependant, il regorge aussi de conseils qui peuvent aider les personnes de tout âge à s’épanouir à l’école, au travail et dans la vie.

Le chapitre 10 du livre est consacré aux bénéfices de l’exercice sur le cerveau des adolescents. Des études scientifiques ont démontré que l’exercice – et en particulier l’exercice aérobique – améliore la rétention et réduit le stress. Il force également le cerveau à sécréter des protéines qui interagissent avec le cortex préfrontal, la partie du cerveau qui est responsable du comportement cognitif complexe, de l’expression de la personnalité, de la planification, de la prise de décisions et de la régularisation du comportement social.

Donc, si vous voulez aider votre enfant à réussir à l’école, assurez-vous qu’elle pratique une activité aérobique tous les jours, pendant au moins 30 minutes. Que ce soit la marche, la danse, le vélo, la planche à roulettes ou le basketball, l’important, c’est de bouger!

Une lettre de remerciement à M. Palmieri, enseignant à Centennial, de l’ancien élève Carl Bowman

La semaine dernière, Carl Bowman, ancien élève (2017) de l’école secondaire Centennial, a envoyé une lettre à son professeur favori, Monsieur Palmieri, et l’a remercié de la différence qu’il a fait pour lui en l’aidant à préparer ses études collégiales et à exceller dans son programme en Technique de laboratoire : Chimie analytique au Collège Dawson.

Bonjour M. Palmieri ! Ici Carl Bowman. Ça fait un bout de temps que nous avons eu l’occasion de se voir !

Je voulais vous laisser savoir que je vais très bien et que je m’ennuie beaucoup de vos cours de chimie.

Depuis que vous m’avez enseigné à comprendre la configuration des électrons sur le tableau périodique, j’ai commencé à apprécier la chimie, au-delà des cours que j’ai suivis avec vous au secondaire.

J’ai maintenant 20 an et je suis étudiant de deuxième (bientôt troisième) année en Chimie analytique au Collège Dawson.  J’ai décidé de suivre le programme en 4 ans car la charge de cours me semblait un peu lourde. Au début, j’ai trouvé le CÉGEP difficile, parce ce que je n’étais pas habitué à assister à des cours magistraux et de prendre autant de notes !  Durant ma première journée au CÉGEP, je me suis perdu parce que je n’arrivais pas à trouver ma classe de chimie. Quand le professeur s’est présenté et qu’il a immédiatement commencé à livrer le cours, j’ai eu des moments de panique et je ne savais pas quoi faire. En utilisant certaines des stratégies que j’ai apprises à Centennial, j’ai réussi à m’adapter au fonctionnement du CÉGEP et je m’efforce constamment à faire de mon mieux. Je m’en tire beaucoup mieux que je ne l’aurais cru !

J’ai fait l’examen final de chimie organique aujourd’hui.  C’était tout un défi, mais je crois que j’ai bien réussi. Il y avait 15 questions à choix multiples, d’autres qui exigeaient des réponses courtes et évidemment des questions sur les mécanismes de réaction.  Avant l’examen final, j’avais complété 7 mini tests et ma moyenne globale se situait à 95 %. J’ai obtenu une note de 100 % sur les deux derniers tests. Le professeur m’a félicité pour mon excellent travail, il m’a dit que j’étais un bon chimiste et il m’a encouragé à continuer dans la même voie.

Comme mon programme exige que je participe à un stage obligatoire cet été, le directeur de département a envoyé mon CV à la Brasserie McAuslan. J’ai reçu un appel juste avant de me rendre à un de mes cours et nous avons planifié une entrevue au début du mois suivant. J’ai travaillé fort pour préparer cette rencontre et en bout de ligne, tout s’est très bien déroulé. J’ai posé d’excellentes questions et j’ai bien répondu à toutes celles qu’on m’a posées. J’ai également fourni mes notes de classe et mon relevé de notes, ainsi qu’une copie de mon plus récent CV.  Dès le lendemain, l’employeur m’a téléphoné et m’a demandé si j’aimerais travailler au sein la compagnie. J’ai répondu OUI, avec grand plaisir ! Je vais donc travailler à la Brasserie McAuslan au contrôle de la qualité. Je suis très enthousiaste à l’idée d’appliquer ce que j’ai appris à l’école dans un environnement de travail réel.

En résumé, j’aime beaucoup mon programme au Collège Dawson. J’ai remarqué que j’avais acquis beaucoup de confiance au cours des deux dernières années et que je réfléchissait souvent à ce que vous m’avez enseigné dès le premier jour.

J’espère que vous allez bien et que vous avez du plaisir à enseigner la chimie aux élèves de 11e année.

Je vous souhaite le meilleur pour l’avenir !

-Carl Bowman

Montrer à votre enfant un système de gestion du temps qui ne prend que quelques minutes par jour.

Pour aider votre enfant à devenir un apprenant autonome et résilient :

Montrez-lui un système de gestion du temps qui ne prend que quelques minutes par jour.

La gestion du temps c’est beaucoup plus que faire autant de travail que possible dans un temps limité.

Savoir comment planifier votre travail peut en fait vous éviter beaucoup de stress inutile. Comme le souligne Cal Newport, professeur à Georgetown University, il est épuisant de devoir vous rappeler de toutes vos échéances et obligations. Dans son livre intitulé How to Become a Straight-A Student, Newport propose un système de gestion du temps qui permet de concilier travail et loisirs et qui ne nécessite que cinq à dix minutes d’effort par jour. Voici comment cela fonctionne :

  1. Créer un calendrier : créer un calendrier (en ligne ou imprimé) dans lequel vous allez noter vos activités, tâches, travaux et échéances, ainsi que les dates auxquelles vous devriez commencer vos travaux.
  2. Créer une liste de choses à faire : tous les matins, consulter votre calendrier et créer une liste de choses que vous devez accomplir ce jour-là ainsi qu’un horaire pour la journée.
  3. Gérer votre liste de choses à faire : pendant la journée, rayer ce que vous avez accompli et ajouter toute nouvelle tâche ou tout nouveau travail.
  4. Mettre à jour votre calendrier : le soir, mettre à jour votre calendrier en y ajoutant toute nouvelle tâche et tout nouveau travail. Aussi, changer la date de tout ce que vous n’avez pas accompli ce jour-là à une nouvelle date.
  5. Créer une nouvelle liste de choses à faire : le lendemain matin, créer votre nouvelle liste de choses à faire en fonction de votre calendrier.
  6. Répéter les étapes 2 à 5 tous les jours ! Les bonnes routines deviennent de bonnes habitudes et vous mettent sur la voie du succès.

Aider votre enfant à vaincre la procrastination en adoptant des habitudes de travail efficaces.

Pour aider votre enfant à devenir un apprenant autonome et résilient :

Aidez-le à vaincre la procrastination en adoptant des habitudes de travail efficaces.

Soyons honnêtes : le travail scolaire n’est pas toujours agréable ! Cependant, il est inévitable. Notre envie naturelle de remettre à plus tard des tâches désagréables nous conduit souvent à procrastiner, ce qui nous oblige à nous dépêcher de faire les choses à la dernière minute et crée un stress inutile. Heureusement, il existe un moyen éprouvé pour lutter contre notre tendance à procrastiner : adopter des habitudes de travail efficaces. Dans son livre intitulé How to Become a Straight-A Student, Cal Newport, professeur à l’Université de Georgetown, présente cinq « plans de bataille contre la procrastination » qu’il a développés après avoir interviewé des centaines d’étudiants performants dans les universités américaines les plus réputées. Pour aider votre enfant à gérer son travail scolaire plus efficacement, vous pourriez lui proposer d’essayer ces cinq « plans de bataille » jusqu’à ce qu’ils deviennent des habitudes :

  1. Tenir un journal de progression du travail: chaque matin, écrire les tâches que vous devriez être en mesure d’accomplir pendant la journée ; puis, le soir, faire le point sur ce que vous n’avez pas fait et pourquoi.
  2. Alimenter votre corps : boire de l’eau souvent, consommer des collations à faible teneur en sucre, manger des repas réguliers et limiter votre consommation de caféine.
  3. Faire de vos pires tâches un événement spécial: lorsque vous avez une tâche particulièrement difficile à accomplir, choisir un moment et un endroit spécifique pour le faire, demander à votre famille et à vos amis de ne pas vous déranger et éliminer les distractions (comme les smartphones).
  4. Établir une routine: réserver des créneaux horaires réguliers dans votre semaine pour accomplir des tâches récurrentes.
  5. Choisir vos journées difficiles: si vous savez que vous aurez des journées de travail ou d’études très intenses, planifier-les et parlez-en à vos amis et à votre famille, afin qu’ils puissent vous encourager et vous accommoder.

Aider votre enfant à créer un plan d’action pour exploiter le pouvoir des habitudes.

Pour aider votre enfant à devenir un apprenant autonome et résilient :

L’aider à créer un plan d’action pour exploiter le pouvoir des habitudes.

 Dans son livre Mini Habits : Smaller Habits, Bigger Results, Stephen Guise explique comment exploiter le pouvoir des habitudes pour atteindre ses objectifs, au lieu de compter sur la motivation ou l’ambition. Des études ont montré qu’au moins 45 % de nos activités quotidiennes sont habituelles. Nous n’avons même pas besoin d’y penser. Lorsque nous sommes stressés, il est plus difficile de prendre des décisions et de relever des défis et nous recourons davantage à nos habitudes. La mauvaise nouvelle : nos habitudes ne sont pas toujours bonnes ! La bonne nouvelle : nous pouvons changer nos mauvaises habitudes, tout comme nous pouvons développer des bonnes. Il s’agit de créer de nouvelles voies neurales — qui deviennent de nouvelles habitudes — en fixant et en réalisant des objectifs modestes et infaillibles tous les jours. Pensez-y : si vous vous fixez plusieurs objectifs faciles chaque jour, vos chances de connaître du succès plusieurs fois par jour sont très grandes. Le sentiment de satisfaction et de contrôle que vous ressentirez renforcera votre volonté.

Pour aider votre enfant à exploiter le pouvoir des habitudes, commencer par créer un plan d’action :

  1. Établir une liste des objectifs que vous souhaitez atteindre. Il faut s’assurer qu’ils soient raisonnables et que vous avez une raison rationnelle de vouloir les atteindre.
  2. Développer une liste de mini-habitudes pour atteindre ces objectifs. Elles doivent être simples et infaillibles.
  3. Établir des signaux pour vous rappeler à réaliser vos mini-habitudes. Songer à une notification ou un autre signal qui vous rappellera que le moment est venu d’exécuter vos mini-habitudes.
  4. Garder une trace écrite de vos mini-habitudes. Les mettre par écrit vous donnera un sentiment d’accomplissement et vous aidera à rester sur la bonne voie.

Développer des mini-habitudes pour vous mettre sur la voie du succès.

Développer des mini-habitudes pour vous mettre sur la voie du succès.

Ce mois-ci, je me pencherai sur le pouvoir des mini-habitudes (également appelées micro-habitudes). Ma source d’inspiration est le livre Mini Habits : Smaller Habits, Bigger Results, de Stephen Guise. Dans son parcours pour éliminer de mauvaises habitudes et en développer de meilleures, Guise a essayé de nombreuses approches différentes et a consulté des études en neuroscience, en psychologie comportementale et en psychologie cognitive. Il a découvert que le secret du succès consistait à élaborer une stratégie de changement logique et durable, fondée sur ce qu’il appelle des « mini-habitudes ». Guise définit une mini-habitude comme « une très petite action positive que vous vous obligez à faire tous les jours. Sa nature “trop petite pour échouer” la rend légère, mais d’une puissance trompeuse, et fait d’elle une stratégie supérieure pour acquérir des habitudes durables. » L’idée est que, en vous fixant chaque jour un objectif facile et accessible, vous connaitrez le succès, vous ressentirez la satisfaction, et vous serez motivé à poursuivre.

Autrement dit, si vous souhaitez transformer votre vie, voyez grand, mais commencez petit !

Assurez-vous que les jeux vidéo ne nuisent pas au sommeil de votre enfant.

Pour aider votre enfant à devenir un apprenant autonome et résilient :

Assurez-vous que les jeux vidéo ne nuisent pas à son sommeil.

De nombreux adolescents – jusqu’à 75 % des garçons – jouent régulièrement à des jeux vidéo, que ce soit sur un ordinateur, un téléphone intelligent ou une console de jeu. Des études ont démontré que plus un adolescent passe du temps à jouer à des jeux vidéo, plus il risque de manquer de sommeil. Jouer à des jeux vidéo le soir peut rendre l’endormissement plus difficile pour votre enfant, en raison de la stimulation du jeu lui-même et de la lumière bleue émise par l’écran. Cela peut également nuire à la qualité de son sommeil. De plus, les adolescents jouant à des jeux vidéo le soir sont plus susceptibles de se coucher tard, car ils sont tentés de passer au niveau suivant ou de jouer « juste une autre partie ».

Fait intéressant, la privation de sommeil peut parfois être confondue avec le TDAH, car les deux conditions ont des symptômes communs : la procrastination, l’oubli, l’inattention et même l’hyperactivité.

Bien qu’interdire carrément à votre enfant de jouer à des jeux vidéo ne soit pas nécessaire, voici quelques conseils pour assurer qu’il obtienne la qualité et la durée de sommeil dont il a besoin pour mieux apprendre :

  • Le limiter à une heure par jour en semaine;
  • Le limiter à deux heures par jour le week-end;
  • Insister qu’il éteigne tous ses écrans – pas juste les jeux – au moins une heure avant le coucher.